Agrandissement de la Poterie Fink
Ependes

2019-2020

Remplacement d’un appentis et d’un local annexe par un nouveau bâtiment contenant l’extension de l’atelier de poterie et un local de rangement. La toiture plate libère la façade Ouest et l’aménagement d’une terrasse bénéficie au logement privatif de l’étage. La structure en bois, discrète, est support à son enveloppe de tuiles. L’édification du nouvel atelier est partiellement en auto construction avec principalement sa façade et plus de 6’000 tuiles fabriquées sur place à la poterie.

Maître d’ouvrage
Peter Fink

Programme
Agrandissement de la Poterie Fink avec un atelier de poterie, un rangement et une terrasse pour l’habitation du 1er étage

Collaboration
Partiellement en autoconstruction dont la façade en tuiles fabriquées à la poterie

Photographe
André Jeker

 

POTSFINK

La poterie Fink située à Ependes (Fribourg) est placée au centre du village en bordure des champs. Elle est entourée de grandes fermes dont la matérialité des toitures a guidé le projet de l’extension. L’agrandissement de la poterie avec son nouvel atelier remplace deux anciennes annexes : un appentis qui occultait une grande partie de la façade Ouest et un dépôt situé à l’entrée.

Le projet d’agrandissement délimite la place d’accueil et aménage un nouvel accès direct. Le bâtiment s’appuie délicatement contre l’ancienne laiterie, bâtiment protégé. Cette extension, en lien direct avec l’atelier de poterie existant au rez, aménage aussi une terrasse en toiture qui offre un espace extérieur à l’appartement de l’étage.

L’extension est constituée d’une structure en bois et d’une façade de tuiles. Plus de 6000 tuiles nécessaires à son enveloppe ont été fabriquées sur places et leur taille est adaptée aux proportions du bâtiment. La façade, traité comme une peau tendue, est percée de deux grands empochements. L’un pour couvrir l’espace d’entrée et l’accès au rangement et le second qui permet de déployer entièrement les 10 mètres de vitrage dans sa profondeur. L’atelier s’ouvre ainsi très généreusement sur le jardin et les champs lointains. L’ouverture des vitrages vers l’extérieur n’empiète pas sur l’espace de l’atelier et des établis. Il devient un couvert extérieur durant l’été.

La dalle bois et la structure principale en T sont lasurées blanc afin de renforcer la qualité de lumière pour le travail au tour de potier. Les deux grands empochements s’expriment comme des trous dans la façade de tuiles et sont revêtus de panneaux trois-plis huilés noirs dont une dentelle de tuiles émerge.

La façade de tuiles protège la structure d’épicéa jusqu’au sol, en suivant doucement les pentes du terrain. Et le traitement de ses angles en arrondis est non seulement pertinente en lien avec le matériau de façade, mais aussi une attitude toute en douceur d’une extension face à un bâtiment ancien.

Son nom, Le Pangolin, rappelle la construction du bâtiment entre les deux premiers confinements et évoque sa carapace de tuiles protectrices.

 

Maison à deux appartements
Corminboeuf

2022-2023

Cette maison de deux appartements est à usage locatif dans un premier temps. L’un des appartements deviendra le lieu de vie des propriétaires lorsque leur ancienne villa attenante sera devenue trop grande.

Maître d’ouvrage
Privé

Programme
Maison de deux appartements de 3.5 pièces avec un atelier et un couvert.

Photographe
Yves Eigenmann

 

Située dans une zone de villa des années 50, cette maison de deux appartements participe à la densification du quartier. Elle s’insère entre trois bâtiments sur une petite parcelle. Ces données initiales ont dicté la forme du gabarit.

Les deux appartements de 3.5 pièces de 90 et 105 m2 sont organisés avec deux entités de chambres et de salle d’eau ainsi qu’un grand espace central de vie. Ce­lui-ci s’ouvre généreusement sur deux balcons orientés au Sud et à l’Ouest et pro­fite du dégagement offert par le ruisseau du Tiguelet.

Cette maison est construite entièrement en bois sur un socle semi-enterré en béton à l’usage des habitants. La réduction des terrassements, l’usage généreux du bois, la densi­fication du site, l’emprise modérée des véhicules, la gestion naturelle des apports solaires,… placent ce bâtiment dans une réflexion de durabilité et de réduction de moyen.

Eglise de Baberêche
Vers l'église 10 à Barberêche

2021-2022

Maître d’ouvrage
Paroisse de Barberêche-Courtepin-Courtaman

Programme
Rénovation des façades de l’Eglise de Baberêche

Collaboration
Service des Biens Culturels Fribourg

Photographe
André Jeker

 

L’église paroissiale Saint-Maurice de Barberêche se trouve dans un site protégé d’importance nationale, périmètre ISOS, objet de sauvegarde A. Elle a été construite au 11e et 12e siècle. Sa nef a été agrandie en 1785-86 et son clocher construit en 1891. Sa position exceptionnelle, en limite du village, renforce son caractère de jalon dans le site de Barberêche.

Elle a été entièrement rénovée dans les années 70. Ses façades ont été restaurées dans une première étape en 1973/74 et, en seconde étape, en 1976/77, l’intérieur de l’église a été restauré sous la direction de l’architecte Jeanne Buche.

L’intérieur de l’église est bien conservé par contre les façades sont en très mauvais état. Lors de la rénovation de 1973/74, les façades de l’Église ont été recrépies avec un enduit au ciment de forte épaisseur et recouvertes d’un crépi de finition synthétique trop étanche. L’humidité naturelle ne diffusant plus à travers le crépi, elle met en péril la conservation des anciens murs en moellons. Lors de cette intervention, les encadrements en molasse et les chainages d’angle ont été rhabillés de ciment et peints de couleur molasse. La restauration en cours, avec un crépi à la chaux très fin et un badigeon à la chaux posé frais sur frais ainsi que la reconstruction des encadrements et des chainages d’angle en molasse, permettra à l’Église de retrouver son aspect d’origine.

Transformation d’un grenier de 1752
Charmey

2018-2019

Maître d’ouvrage
Privé

Programme
Transformation d’un grenier de 1752 en une habitation individuelle à Charmey

Collaboration
Marc Neuschwander
Service des Biens Culturels Fribourg

Photographe
Yves Eigenmann

 

 

 

 

Ce grenier à grains, élevé en 1752 dans la région du Gibloux, a été déplacé et transformé en maison de vacances en 1968 à Charmey. Reconstruit sur un garage souterrain et isolé sur une grande parcelle, il n’entretient aucun lien historique avec le contexte bâti existant de Charmey.

Le projet de réhabilitation commence par la compréhension de l’existant. Découvrir un bâtiment et rechercher ses éléments d’origines. Faire la sélection et définir ce que l’on va conserver et ce qui n’a pas d’intérêt. Le projet passe par un nettoyage tous les éléments historicisant de la transformation de 1968 pour renforcer la substance authentique du grenier de 1752. Chaque fonction doit être repensée en fonction de l’échelle réduite du bâtiment, et le dimensionnement de chaque élément doit être adapté à ces proportions.

Un nouvel escalier relie les quatre étages et se glisse entre la structure ancienne du grenier. Sa situation, contre la façade Nord-Est, ouvre les espaces sur le Sud-ouest et le dégagement vers la vallée et le Moléson. Il relie spatialement les trois niveaux principaux de l’habitation.

Par un aménagement intérieur principalement en panneaux tripli d’épicéa, le projet cherche à redonner une unicité et une simplicité au bâtiment. Ce matériau est utilisé aussi bien pour le doublage intérieur des façades, la construction des cloisons intérieures et de l’escalier, l’aménagement de la cuisine ou les portes et le mobilier. Mis en œuvre d’une manière contemporaine, il renforce le caractère chaleureux du lieu.

Les façades existantes en bon état sont préservées dans leur état avec leur patine. Toutes les ouvertures existantes sont conservées et dialogue avec l’occupation intérieure. La façade Sud-Est est composée de gros piliers de charpente qui alternent avec les anciennes portes. Cette alternance est renforcée par la suppression des contrecœurs et le dégagement des piliers principaux. Mettant ainsi en valeur la structure originale du grenier.

Cette réhabilitation offre une nouvelle vie à ce grenier à grain de 1752 et s’insère de manière délicate dans cet écrin. L’échelle réduite du bâtiment est compensée par les ouvertures spatiales intérieures et les dégagements sur la diagonale qui donnent au projet une grande générosité tout en délicatesse.

Transformation du Château
Châtel-St-Denis

Maître d’ouvrage
Etat de Fribourg, Service des Bâtiments

Programme
Transformation du Château pour l’aménagement de la Préfecture, de la Police et de l’Etat civil du district de la Veveyse

Spécialistes
Gex et Dorthe Ingénieurs Consultants Sàrl
Roger Simond,  Expert en crépis anciens
Julian James,  Restaurateur d’art

Photographie
Primula Bosshard

Collaboration
Bovet Jeker architectes, Fribourg

Les transformations répétées de ces deux derniers siècles ont altéré à différents degrés la valeur du château. Elles ont morcelé et fragmenté les espaces originaux du château. Le projet de rénovation a consisté à faire ressortir les différentes qualités spatiales du château et à unifier les matériaux utilisés.

Le fil conducteur du projet a été la restitution d’entités spatiales à l’échelle du château, en attribuant à chaque service un lieu parlant d’une étape lisible de son développement historique. L’unité de l’ensemble est assurée par le travail sur la qualité des matériaux du second oeuvre.

Dans la continuité de ces interventions, l’espace du donjon a été affirmé, unifié et clarifié. Les éléments de circulation, escalier et ascenseur sont intégrés dans l’épaisseur du mur et libèrent l’espace central. Les murs ont été complétés et renforcés au moyen d’un béton de chaux, dans lesquels les fenêtres s’expriment comme des percements. Le puits de lumière central de 15 mètres passant au travers de planchers légers rappelle la hauteur originale de l’ancien donjon.

Centre de vie enfantine de Petit-Vennes
Lausanne

Maître d’ouvrage
Ville de Lausanne

Programme
Aménagement d’un centre de vie enfantine pour 44 enfants dans l’ancien Collège de Petit-Vennes

Photographie
Primula Bosshard

Collaboration
Bovet Jeker architectes, Fribourg

 

Dossier ARCH22

L’ancien collège de Petit-Vennes, construit en 1839, a fonctionné durant plus d’un siècle et demi. Il doit essentiellement sa valeur historique à la clarté de sa typologie, à l’élégance de sa mise en forme et à la richesse de sa matérialisation. Ces données ont guidé le développement du projet en cherchant à les renforcer.

La concentration des services dans un noyau central a permis de libérer les façades et de retrouver les fenêtres occultées. Les éléments historiques du bâtiment sont revalorisés que ce soit les cadres en molasse, les anciennes fenêtres conservés ou la charpente et son clocheton. En complément, un crépi isolant à l’aérogel permet d’améliorer l’isolation des anciens murs de moellons tout en respectant la modénature des façades.

L’extension sud datant de 1938 s’exprime comme un élément contemporain et est équilibré par le nouveau couvert d’entrée situé au nord. Un dallage béton servant aussi bien d’entrée, de rampe et d’accès au jardin, entour le bâtiment et lui donne une nouvelle assise.

Une œuvre d’art de Nikola Zaric apporte une convivialité enfantine à l’espace d’entrée.

Salle de sports du Collège de Beaulieu
Lausanne

Maître d’ouvrage
Etat de Vaud

Programme
Nouvelle salle de sport et aménagement du complexe sportif du Collège de Beaulieu

Oeuvre artistique
Pierre-Alain Morel, Villaz-St-Pierre

Photographie
Yves Eigenmann

Collaboration
Bovet Jeker architectes, Fribourg

 

MINERGIE-ECO VD-004-ECO

 

Dossier

Brochure Minergie-ECO 2011

Extrait la Liberté

Film pose oeuvre d’art

Un regard sur un lieu.

Le site sportif du gymnase de Beaulieu est composé d’un terrain extérieur et de deux salles de sport. La plus petite, était à remplacer.

La transgression du périmètre autorisé a permis de créer un bâtiment naturellement inscrit dans son écrin. Le programme se développe en deux volumes: l’aire de jeux, perpendiculaire à la pente, et les services, partiellement enterrés, parallèles à la limite nord du parc. Leur toiture forme une esplanade, prolongement du chemin d’accès au gymnase. C’est le point d’entrée principal du site, qui conduit le visiteur au le niveau de l’entrée.

Le bâtiment se caractérise par sa relation continue à l’extérieur, concrétisée par une baie vitrée qui accompagne l’usager de l’entrée à l’aire de jeu. L’unité voulue à l’échelle du concept se décline ainsi à différents niveaux de perception: l’unité des matériaux, la réduction des moyens ou l’omniprésence de la lumière.

Nouvelle école
Cottens FR

Maître d’ouvrage
Commune de Cottens

Programme
Quatres salles de classe primaire, deux salles d’école enfantine, une salle d’appuis et un abris de 200 places

Collaboration
Bovet Jeker architectes, Fribourg

 

MINERGIE FR 197

Le nouveau bâtiment est situé dans le prolongement de l’école existante, accroché à la pente qui limite le village vers le sud. Cette position renforce la lecture paysagère de la vallée d’ouest en est.

L’implantation du nouveau bâtiment cherche à valoriser les liaisons existantes, avec le village comme avec le bâtiment scolaire actuel. La conservation du mur de soutènement au nord du pavillon provisoire permet de développer des espaces extérieurs différenciés. Ils prolongent les fonctions du rez supérieur et sont les ancrages du nouveau bâtiment dans son site.

Le souci d’économie manifesté par le maître de l’ouvrage est à l’origine d’un plan développé à partir d’un carré. Cette option génère un volume particulièrement compact et économique.

Les salles de classe bénéficient toutes d’une double orientation et des sources variées de lumière naturelle qui l’accompagnent. Cette solution permet de gérer alternativement la protection contre l’ensoleillement. L’organisation du plan permet en outre de valoriser au maximum les dégagements est, sud et ouest offerts par la géographie du lieu.

L’organisation intérieure permet une grande variété de salles dans un volume homogène. La matérialité, entre autres le sol en résine PU rouge foncé, unifie les espaces de classe et de circulation. Cette recherche d’unité se retrouve dans les fenêtres, toutes identiques, indifféremment que ce soit pour le hall de distribution ou pour les classes.

Transformation et agrandissement du CPLN
Neuchâtel

Maître d’ouvrage
État de Neuchâtel, Service des Bâtiments

Programme
Transformation et agrandissement du Centre Professionnel du Litoral neuchâtelois avec la construction d’un nouveau bâtiment de classes et d’atelier ainsi qu’une nouvelle enveloppe thermique pour les anciens bâtiments.

Spécialistes
Gex et Dorthe Ingénieurs Consultants Sàrl, Bulle
Ingénieurs – Conseils Scherler SA, Fribourg
Energil sàrl, Marly
Duchein SA, Villars-sur-Glâne
Gartenmann Engineering SA, Bern
BCS SA, Neuchâtel

Photographie
André Jeker

Collaboration
Bovet Jeker architectes, Fribourg

Equivalent MINERGIE-P

Le CPLN est composé de trois volumes perpendiculaires à la pente naturelle du terrain, déposés sur un socle qui gère la différence de niveau entre l’aval et l’amont. Cette composition ménage de larges percées visuelles du quartier de Gibraltar vers le lac. L’agrandissement du bâtiment par l’extension du socle termine le lien entre les trois volumes existants.

Au Rez-de-chaussée supérieur, le nouveau préau couvert au Nord prend en compte l’échelle de l’école et de son environnement urbain. L’espace protégé offert se développe sur toute la largeur du bâtiment. La réorganisation de cet étage a permis d’aménager un nouvel axe de circulation qui relie les trois grands bâtiments et s’exprime en façade par les grandes baies vitrées. L’agrandissement se compose d’une couronne de salles de classe autour d’un grand atelier central, espace de référence, qui bénéficie de grandes ouvertures zénithales.

Le remplacement des façades donne une transparence qui renouvelle la relation à l’environnement proche et éloigné. La matérialité en tôle d’alu perforée donne une unité qui permet à ces volumes de dialoguer avec les constructions récemment érigées dans le voisinage immédiat.

Immeubles Monséjour 6, 8 et 10
Fribourg

Maître d’ouvrage
SUVA, Lucerne

Programme
Trois immeubles de 112 logements locatifs et une crèche, ainsi que l’aménagement de l’espace de rencontre attenant.

Concept couleurs
Pierre-Alain Morel, Villaz-St-Pierre

Photographie
Yves Eigenmann

Collaboration
Bovet Jeker architectes, Fribourg

 

MINERGIE FR-680

 

Dossier

Cette ancienne friche artisanale adossée à un talus boisé se situe à 3 minutes de la Gare de Fribourg. Elle a été métamorphosée par la construction de trois immeubles organisés en quinconce. Ceux-ci construisent un nouvel espace public au nord terminant le chemin de Monséjour et s’ouvrent généreusement sur la forêt au sud.

La façade Nord, côté rue, propose une savante orchestration entre deux modules de fenêtres, deux teintes d’encadrement et des positions diversifiées en fonction de leur relation aux espaces intérieurs. Les teintes, différentiés pour chacune des entrées d’immeuble, se complètent par les portes d’entrée d’appartements individualisés par une des 30 couleurs que l’on retrouve dans les balcons.

Caractérisés par des espaces d’accueil et de distribution généreux et par de profonds balcons ouverts en pleine largeur au Sud, les 112 logements, principalement des 2½ pièces, 3½ pièces et 4½ pièces, sont lumineux et profite de leur situation en bordure de forêt.

En concertation avec la Ville de Fribourg, l’aménagement d’une zone de rencontre termine l’espace public de la rue et apporte une nouvelle qualité de vie à tout le quartier de Monséjour.

Immeubles Av. du Midi 9, 11, 13 et 15
Fribourg

Maître d’ouvrage
9 et 11   Mobilière Suisse, Société d’assurances, Berne
13 et 15   Le Garage de L’Etoile et Helvétia Assurances

Programme
Rénovation complète des immeubles Av. du Midi 9, 11, 13 et 15

Collaboration
Bovet Jeker architectes, Fribourg

 

MINERGIE FR-229 et FR-230

 

Extrait « Habitation »

Extrait « La Liberté »

Les immeubles construits en 1973 sont situés le long d’une avenue à forte circulation, en limite ouest de la gare de Fribourg. L’augmentation des nuisances et la volonté du Maître de l’ouvrage de revaloriser ses bâtiments a nécessité la rénovation complète de l’enveloppe des immeubles ainsi que la remise à neuf des salles de bains et des cuisines.

Le choix de l’isolation périphérique est l’élément générateur du langage architectural. Elle donne à la surface du bâtiment une nouvelle homogénéité. Son épaisseur est exploitée par la création des fenêtres disposées dans le plan extérieur de l’enveloppe. Il s’agit d’un châssis en aluminium éloxé qui contient la fenêtre en bois-aluminium et le store à rouleau. Cette solution génère une profondeur d’embrasure inhabituelle, qui sera rapidement investie par les habitants.

Afin de rendre véritablement utilisable les balcons, ceux-ci sont protégé du bruit et des poussières par un rideau de verres mobiles. Ils assurent le rôle d’espace tampon, tempéré, entre la quiétude intérieure et les nuisances de la gare. Par le camaïeu de couleurs du jaune pâle à l’orange, ils deviennent la nouvelle image des bâtiments rénovés.

Les immeubles de l’Avenue du Midi 13 et 15 ont été rénovés à l’identique dans un deuxième temps.